Loi Darmanin : le 25 janvier, Bloquons le pays !
Loi Darmanin : le 25 janvier, Bloquons le pays !
Les manifestations du 14 janvier ont démontré que c’est possible. Les manifestations du 21 doivent démontrer que l’opinion n’est pas avec les racistes et les fascistes. Et pour imposer le retrait de la loi il faut faire exploser ce qui a germé le 14 janvier.
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Nous espérons que les manifestations du 21 janvier seront massives. Cela démontrerait qu’il existe une autre réalité dans ce pays que ce que veulent nous faire croire les médias dominants, le pouvoir et les fascistes. Un pays solidaire, un pays contre le racisme et le nationalisme, un pays en colère.
Déjà au moins 150 manifestations sont annoncées sur tout le territoire contre la loi Darmanin.
Mais nous n’avons pas beaucoup de temps. Emmanuel Macron veut que le Conseil Constitutionnel enlève quelques aspects de la loi le 25 janvier pour pouvoir ensuite la promulguer rapidement au prétexte qu’ainsi elle deviendrait « équilibrée ». Mais la loi Darmanin est une loi raciste, liberticide, antisociale, dangereuse pour toute la société dans sa logique même.
Les seuls vainqueurs de sa promulgation seront les racistes et les fascistes. Les racistes parce que la loi les conforte. Les fascistes, Marine Le Pen en tête, parce qu’elle dira que le pouvoir est inconséquent et ne va pas jusqu’au bout.
Les manifestations du 14 janvier ont montré qu’il existait les germes d’une riposte profonde et combative unifiant les Sans-papiers et celles et ceux qui ont des papiers, les Français·e·s et les immigré·e·s. Partout, à l’initiative des Collectifs de Sans-papiers, rejoints par plus de 500 organisations dont beaucoup de structures locales, les manifestations ont montré par leur nombre et la nature de la mobilisation que quelque chose se passait.
La manifestation parisienne a été emblématique dirigée et animée par les collectifs de Sans-papiers avec des cortèges de quartier, des cortèges d’école en lutte contre la loi, des féministes, des cortèges LGBTQI, des activistes du Soulèvement de la terre, d’Extinction rébellion, des clubs de foot et la FSGT (fédération sportive).
Des lycéens et lycéennes s’organisent, les blocages de lycées reprennent à Paris, Rennes ou Nantes. Les assemblées étudiantes se multiplient dans plusieurs villes. Des Assistantes d’éducation se sont mis en grève à Charenton. Les banderoles contre la loi fleurissent devant des écoles. Des professionnels de la santé commencent à se coordonner.
Il faut le dire car cela a une importance pour la suite. Les manifestations du 21 janvier ont été organisées sur le dos des collectifs de Sans-Papiers et en concurrence avec les manifestations du 14 janvier. Heureusement ce n’est pas la logique qui domine dans de nombreux endroits. Mais là où il faut construire une unité de lutte, les principales organisations syndicales ont semé les graines de la division avec celles et ceux qui se battent depuis des mois contre cette loi abjecte.
A Paris, les Collectifs de Sans-papiers se sont sentis humiliés par ce mépris. C’est pourquoi ils ont décidé de ne pas participer à la manifestation parisienne, par dignité et pour dire que la lutte ne peut gagner sans les premiers et premières concerné·e·s.
Mais aussi pour dire que cette loi est une loi raciste, qu’on doit la combattre jusqu’au retrait total et que le combat ne s’arrêtera pas là, qu’on ne peut ni ne doit revenir à la situation antérieure, que l’immigration n’est ni le problème ni même un problème. Qu’il faut imposer l’égalité des droits pour toutes et tous, la régularisation de toutes et tous les Sans-papiers. Qu’il serait indécent que se déroulent des Jeux Olympiques en France sous Loi Darmanin, quand les étranger·e·s y sont considéré·e·s comme des délinquant·e·s, les Sans-Papiers pourchassé·e·s, les jeunes migrants laissés à la rue, les libertés toujours plus attaquées. Dans un pays où les fascistes sont considérés comme une force pouvant prétendre au pouvoir.
Alors les germes du 14 janvier doivent s’unir avec l’ampleur, la force du 21 janvier. Les organisations syndicales doivent retisser en urgence les liens d’une unité de lutte.
La CGT a appelé à la désobéissance civile. Il faut maintenant passer des mots aux actes.
Des appels à la grève ont été lancé pour le 25 janvier, date charnière. Pas tant dans l’attente des décisions du Conseil Constitutionnel. Mais parce qu’au soir du 25 janvier, Emmanuel Macron sera en position de promulguer la loi.
L’appel à la grève le 25 janvier a d’abord été lancé par des personnels de l’éducation nationale via Sud éducation 75 dans la mobilisation pour le 14 janvier. Il a été repris par la CGT éducation 75 le lendemain des manifestations du 14 janvier. Puis par les syndicats Sud éducation de toute la région parisienne. Dans l’éducation il faut que cela se propage nationalement, que les syndicats de la FSU rejoignent le mouvement.
Asso Solidaires Ile de France appelle désormais aussi à la grève et veut le faire passer nationalement. Le SNES-PJJ vient aussi de s’y mettre en déposant un préavis pour le 25 janvier.
Nous appelons tous les syndicats, toutes et tous les syndicalistes à amplifier cet appel. Que les syndicats du rail s’y mettent. Pour la liberté de circuler, il faut plus de trains, plus de cheminots, moins de policiers, moins d’entraves à la circulation. Que les syndicats de la culture se jettent dans la bataille. Les raisons ne manquent pas quand on a Rachida Dati comme ministre !
Dans la dynamique des manifestations du 21 janvier, l’appel doit se propager dans tous les secteurs : bloquons le pays le 25 janvier ! Lycéen·ne·s, étudiant·e·s, bloquez vos lycées, vos facs. Travailleurs et travailleuses de tous secteurs, arrêtez le travail. Contre le racisme, contre le fascisme, pour l’égalité des droits et la liberté de toutes et tous. Nous sommes à un tournant.
Réuni le mardi 16 janvier, le cadre réunissant les 500 organisations qui ont appelé aux manifestations du 14 janvier a décidé :
- d’appeler à faire du 25 janvier une journée de mobilisation, de grèves, d’actions, de manifestations et de rassemblements
- d’appeler à une nouvelle journée nationale de manifestations le samedi 3 février
- d’inviter les organisations qui n’ont pas signé l’appel au 14 janvier et participent à la journée du 21 janvier à construire ensemble ces mobilisations.
Voir et partager ces interventions du début de du 14 janvier à Paris :
- Marche des Solidarités : https://youtu.be/1w9eJjJovYc? feature=shared
- Dembele Aboubacar : https://youtu.be/aUALe1I4w50? feature=shared
- Collectif des mineurs isolés du parc de Belleville : https://youtu.be/OC_fJCdHTbg? feature=shared
#PersonneNEstIllegal
#SolidaritéAntiraciste
#SolidaritéAntifasciste
#SolidaritéInternationale
#ContreLaLoiDarmanin
Communiqué de presse Appel de 400 collectifs, associations, syndicats, partis politiques à manifester le 14 janvier contre la loi immigration
Communiqué de presse
Appel de 400 collectifs, associations, syndicats, partis politiques à manifester le 14 janvier contre la loi immigration
Après le vote de la loi scélérate connue initialement comme « loi Darmanin », une réunion unitaire s’est tenue le 22 décembre réunissant de nombreuses organisations à l’initiative de Collectifs de Sans-papiers.
Cette réunion a décidé de lancer un appel pour faire du dimanche 14 décembre une journée nationale de manifestations.
L’appel issu de cette réunion est aujourd’hui soutenu par 400 collectifs, associations, syndicats et partis politiques.
Des manifestations auront lieu ce dimanche 14 janvier sur tout le territoire, notamment dans toutes les grandes villes (Paris, Marseille, Lyon, St Etienne, Rennes, Grenoble, Bordeaux, Montpellier, Brest, Perpignan…)
Contacts presse : Aboubacar DEMBELE (CTSP Vitry)(07 58 46 83 25), Yoro TRAORE (CSP 75)(07 66 13 85 20), Vincent GAY (Attac)(06 72 49 35 60), Denis GODARD (Marche des Solidarités)(06 25 54 31 30).
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L'appel
RETRAIT DE LA LOI ASILE IMMIGRATION
La loi asile immigration marque un tournant que nos collectifs, associations, syndicats, organisations ne peuvent accepter. Elle reprend de nombreuses idées de l’extrême droite comme la préférence nationale et aura des conséquences terribles sur la vie de centaines de milliers d’habitant.e.s étrangère-es sur le sol français. Il s’agit de la loi la plus régressive depuis 40 ans. Cette loi raciste et xénophobe restreint le droit au séjour, accentue considérablement la répression, s’attaque au droit d’asile, au droit du sol, aux étrangers malades, aux étudiants non européens, au regroupement familial. L’attaque contre l’hébergement d’urgence, le durcissement de l’accès aux prestations sociales dont les allocations familiales et les aides aux logements, vont jeter des familles à la rue ou dans les bras de marchands de sommeil, particulièrement les femmes migrantes.
Cette loi va précariser davantage les travailleuses et travailleurs, les lycéens, les étudiants avec ou sans-papiers. L’arbitraire préfectoral est encore renforcé, refoulement aux frontières, délivrance systématique des OQTF et IRTF et allongement de leur durée, notamment pour les travailleuses et les travailleurs. Cette loi s’attaque aux libertés publiques, bafoue les droits fondamentaux tels que le droit d’asile, réinstaure la double peine et fait honte à la France, qui prétend défendre les valeurs d’égalité entre toutes et tous. Nous exigeons donc le retrait de cette loi.
Nous appelons :
À soutenir toutes les luttes pour la régularisation des sans-papiers, notamment les grèves
À empêcher l’application de cette loi en multipliant les actions de solidarité et en faisant œuvre de désobéissance civile
À manifester massivement sur tout le territoire le dimanche 14 janvier, pour empêcher que cette loi soit promulguée, combattre le racisme, la xénophobie et défendre une politique migratoire d’accueil et de solidarité.
Contre la loi Darmanin Personne n’est illégal ! De cette société là on n’en veut pas !
Gérald Darmanin l’a dit : sa loi immigration est « la plus ferme avec les moyens les plus durs de ces trente dernières années ». Et devant le Sénat il a fixé l’enjeu : il s’agit de savoir dans quelle société nous voulons vivre.
C’est effectivement l’enjeu. Voulons-nous vivre dans une société raciste, sécuritaire et anti-sociale ? Ou allons-nous nous battre pour défendre nos libertés, l’égalité et la solidarité ?
Les modifications votées au Sénat dont la suppression de l’AME est devenue l’emblème durcissent encore le projet initial et étendent le champ des attaques. Elles illustrent, par leur brutalité même, la logique de déshumanisation raciste et l’ampleur de l’offensive sociale et politique ouvertes par le projet.
Car cette loi ne se contente pas de vouloir rendre « la vie impossible » pour lesimmigré·e·s et toutes et tous les étrangères et étrangers, harcelé·e·s par la police, emprisonné·e·s, expulsé·e·s. Elle est justifiée à répétition par l’idée, fondamentalement raciste, que les immigré·e·s, comprenez les Noir·e·s, les Arabes, les Asiatiques, les Musulman·e·s, avec ou sanspapiers, né·e·s en France ou à l’étranger, seraient potentiellement des dangers et des profiteurs et profiteuses du système de protection sociale.
En retour elle légitime une société fondée sur le développement des inégalités, la déshumanisation, le contrôle et la surveillance policière, la limitation des libertés et l’exploitation sans frein de toutes et tous les travailleurs.
Nous le répétons avec les collectifs de Sans-Papiers. Ce sont les politiques racistes et anti-migratoires qui nous mettent en danger. Pas l’immigration.
Nous le répétons avec les syndicats. Ce sont les inégalités qui créent du dumping social. Pas l’immigration.
Nous le répétons avec les associations du droit au logement, ce sont les politiques publiques du logement cher qui alimentent le sans-abrisme et la crise du logement. Pas l’immigration.
Nous le répétons avec toutes et tous les professionnels de la santé, c’est l’absence de soins qui favorisera les prochaines épidémies. Pas l’immigration.
Nous le répétons avec toutes les associations. Ce sont toutes les attaques contre les libertés, dont la liberté de circuler, qui développent une société en tension. Pas l’immigration.
Nous le répétons avec tous les chercheurs et chercheuses, c’est la misère, l’atomisation et l’absence d’avenir qui créent la délinquance. Pas l’immigration.
Nous ne laisserons pas passer la loi Darmanin.
Nous allons multiplier actions et rassemblement. Et le 18 décembre, à l’occasion de la Journée internationale des migrant·e·s nous appelons à manifester massivement dans toutes les villes du pays pour empêcher cette loi.
Contre une société du racisme, des prisons, des barbelés et des centres de rétention.
Pour la régularisation des Sans-Papiers. Pour une société de la liberté, l’égalité des droits, la justice sociale et la solidarité.
PETITION du 14 novembre 2023 Non à la suppression de l’Aide Médicale d’Etat
https://www.mesopinions.com/petition/sante/suppression-aide-medicale-etat/221245
Les associations, collectifs, comités, mutuelles, syndicats et forces politiques ci-dessous*, engagés dans le « Tour de France pour la santé », ainsi que les signataires de cette pétition, sont scandalisés, comme de nombreuses organisations, par le vote infâmant du Sénat qui, le 7 novembre 2023, a acté la suppression de l’Aide Médicale d’Etat (AME).
Cette décision, dictée par la seule idéologie mortifère du rejet de l’autre et des plus fragiles, cumule des fautes majeures :
- Un reniement éthique : Renoncer à l’AME c’est bafouer le principe déontologique du soin inconditionnel à toutes et tous partagé par l’ensemble des soignant.e.s. C’est diffuser des contres vérités comme cette notion de « tourisme médical ». Toutes les Organisations Non Gouvernementales (ONG) savent que lorsqu’un.e exilé.e prend le risque de traverser la Méditerranée, il.elle fuit une situation de violence (guerre, famine, catastrophes climatiques, discriminations, atteinte à son intégrité physique, viols...) et ne vient pas pour se soigner. D’ailleurs, plus de la moitié des potentiel.le.s bénéficiaires de l’AME n’y ont pas recours.
- Un non-sens en matière de Santé Publique: Renoncer à l’AME c’est favoriser la détérioration de l’état de santé et la mise en danger des populations les plus vulnérables et par extension celle de toute la population. Quand les inégalités de santé se développent, la santé de toute la population en pâtit.
- Une ineptie pour notre système de soins : Renoncer à l’AME et donc à la prévention en soins primaires, c’est prendre le risque de délivrer des soins trop tardifs et en urgence pour des pathologies plus avancées, avec forcément des coûts plus importants. C’est également accroître le nombre de passages dans les services d’Urgence déjà saturés et en grandes difficultés de fonctionnement. Et c’est aussi rendre plus difficile le travail d’accompagnement social des populations les plus précaires.
Nous demandons instamment au gouvernement de s’y opposer et aux député.e.s de ne pas voter cette mesure injuste et dangereuse !
Nous affirmons notre attachement à un dispositif unique de protection maladie pour toute personne sur le territoire sans aucune discrimination. Une seule et même carte vitale pour toutes et tous ouvrant à chacun les mêmes droits et le même accès à des soins de qualité ne serait-elle pas la meilleure réponse à cette mesure scélérate ?
La Défenseure des Droits, le 12 mai 2023, renouvelait sa recommandation de fusionner l’AME avec L’Assurance maladie, de rompre avec un dispositif spécifique dédié aux étrangers et étrangères en situation irrégulière pour promouvoir une protection santé universelle. Voilà la voie à suivre !
Non à la suppression de l'Aide Médicale d'Etat !
Premiers signataires
Dominique ACKER Inspectrice Générale des Affaires Sociales honoraire - Michel ANTONY Responsable associatif régional (Franche-Comté) et national - Olivier APPRILL Psychanalyste Paris - Aline ARCHIMBAUD ancienne Sénatrice de Seine-Saint-Denis -Véronique BACLE Infirmière enseignante en santé - Mathieu BELLAHSEN Psychiatre et auteur - Yasmine BENCHORAB Infirmière en hôpital - Christian BENSIMON Médecin généraliste Médecins du Monde – Sophie BINET Secrétaire générale de la CGT - Clara BOUFFARTIGUE Auteure-réalisatrice - Paul BRETECHER Psychiatre - Guillemette AUBIN Orthophoniste - François CHARVIN Psychologue Clinicien Psychanalyste - Patrick CHEMLA psychiatre membre du Printemps de la Psychiatrie - Karima CHOUIA, conseillère municipale à Hem (59) - Jean Barthélemi DEBOST Historien - Marie-José DEL VOLGO Maitre de conférences-Praticien hospitalier honoraire - Pierre DELION, Professeur émérite des universités pédopsychiatre honoraire - Pascal DIAS SUD Santé-Sociaux / Solidaires 93 - Matthieu DISSERT, Président Humapsy - Julia DUPLESSY Infirmière Diplômée d'Etat - Simon DUTEIL Co-Délégué Général de l’Union syndicale Solidaires - Julie ETCHEBERRY, Médecine généraliste, en centre de santé coopératif et communautaire Saint Denis 93, Maîtresse de conférences, associée au Département de Médecine Générale de l’Université Paris Cité - Valentin FRANÇOIS secrétaire du syndicat local CGT EPI 59/62 - Dr Georges Yoram FEDERMANN, Psychiatre Gymnopédiste Strasbourg - Philippe GASSER, psychiatre, membre du conseil national de l’Union Syndicale de la Psychiatrie - Yves GIGOU Cadre de santé psychiatrie - Roland GORI Professeur honoraire des universités et psychanalyste - André GRIMALDI Professeur Émérite de Diabétologie - Saphia GUERESCHI secrétaire générale du SNCIS-FSU - MURIELLE GUILBERT Co-Déléguée Générale de l’Union syndicale Solidaires - Daniel GUILLAUMIN, président d’Alv’heol- Jules Camille HUVIG Artiste visuel - Antoinette KARLINSKI Militante La Santé n’est pas une marchandise - Karim KHELFAOUI, Médecin généraliste, Co animateur du groupe thématique Santé LFI - Serge KLOPP Référent psychiatrie du PCF, représentant du Pcf au Printemps de la psychiatrie - Isabelle HAMOU Citoyenne, orthophoniste en CMPP et usagère - Véronique HUQUELEUX Psychologue CHU de Nantes - Christian LADESOU Militant ATTAC, Catherine LEMOINE, Psychiatre psychanalyste Paris - Michèle LEFLON Présidente de la Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité – Marie-Hélène LOTTIN Psychiatre retraitée Vaucluse - Jean-Pierre MARTIN Psychiatre retraité, militant de Médecins du Monde, Ensemble ! et USP - Daniel MERMET Journaliste - Olivier MILLERON Médecin Hospitalier Membre du Collectif Inter Hôpitaux - Simone MOLINA Présidente du Point de Capiton, Membre du Printemps de la Psychiatrie - Guy MOLINIER Militant Act-Up - Maryse MONTANGON Responsable commission nationale santé et protection sociale du PCF - Alban MOSNIER Membre Conseil Administration ATTAC France - Françoise NAY Militante Notre Santé en Danger, ancienne présidente de la Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité - Sara PIAZZA Psychologue Réanimation/Equipe Mobile de Soins Palliatif, Présidente du Comité Local d'Ethique Centre Hospitalier de Saint Denis - Philippe PICHON Médecin Généraliste, Centre de Santé de Grenoble - Frank PROUHET Médecin, commission santé du NPA - Christophe PRUDHOMME Médecin urgentiste, conseiller CGT à la CNAM - Florence RIGAL Présidente Médecins du Monde - Suzy ROJTMAN Porte-parole Collectif national pour les droits des femmes - Pascale ROSENBERG psychanalyste et psychiatre libéral, Praticien Hospitalier en pédopsychiatrie sur l'Essonne - Pierre SCHWOB Infirmier, Président du Collectif Inter-Urgences - Charlotte SERRANO, médecin généraliste - Anzoumane SISSOKO Porte-parole de la Marche des Solidarités et de la Coordination des Collectifs de Sans-Papiers 75 - Catherine SKIREDJ-HAHN Présidente du Fil conducteur Psy - Nawal SOUISSI Psychiatre - Mireille STIVALA Secrétaire générale Fédération CGT Santé Action Sociale - Nora TENENBAUM Médecin - Daniel THIOLLIER Médecin généraliste CMS et PMI Timsit – Gennevilliers - Benoit TESTE Secrétaire général FSU - THERESE Chanteuse - Ramon VILA Secrétaire général Fédération Sud Santé Sociaux - Frédéric VILLEBRUN Président de l’Union syndicale des médecins de centres de santé - Jean VIGNES, Infirmier retraité, ancien secrétaire général SUD Santé Sociaux, comité de rédaction revue Pratiques
* Les organisations signataires :
Syndicats : Fédération des orthophonistes de France, Fédération CGT Santé Action Sociale, Fédération Syndicale Unitaire, Fédération Sud Santé Sociaux, Syndicat de la Médecine Générale, Syndicat des Jeunes Médecins Généralistes, Syndicat National des Infirmier(e)s Conseiller(e)s de Santé-FSU, Union fédérale Médecins, ingénieurs, cadres et techniciens-CGT, Union syndicale de la psychiatrie, Union syndicale des médecins de centres de santé, Union syndicale Solidaires
Mutuelles : Fédération des Mutuelles de France, Mutuelle Mutami
Associations, collectifs, comités : Act Up Sud-Ouest, Appel des Appels, Association des Médecins Urgentistes de France, Association Nationale des Centres d'IVG et de Contraception, ATTAC, Cerises la coopérative, Collectif Avortement en Europe les femmes décident, ,Collectif Inter-Hôpitaux, Collectif Inter-Urgences, Collectif des Médecins Généralistes pour l'Accès aux soins, Collectif national pour les droits des femmes, Conseil National de la Nouvelle Résistance, Conseil National des Associations Familiales laïques, Convergence nationale des collectifs de défense et de développement des services public, Coordination des Associations pour le Droit à l’Avortement et à la Contraception, Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité, Femmes égalité, Femmes solidaires, Fondation Copernic, Humapsy, La Santé Un Droit Pour Tous, Le Fil Conducteur Psy, Ligue des Droits de l’Homme, Médecins du Monde, Notre Santé en Danger, People’s Health Movement, Planning familial, Pratiques les cahiers de la médecine utopique, Printemps de la Psychiatrie, Printemps du Care, Réseau des centres de santé communautaires, Résistance sociale
Organisations locales et régionales : ATTAC Lille, CoDeHSa-Trégor.22, CGT Ensemble des Personnels d'Insertion 59/62, Collectif de défense de l'hôpital de Concarneau, Collectif 37 Notre Santé en Danger, Collectif des personnels hospitaliers de Saint-Denis (CPHSD), Collectif Santé Pays-Haut (54), Collectif de soutien aux sans-papiers et demandeurs d'asile Loir-et-Cher, Collectif "Sauvons l'hôpital de Chinon", Collectif Tenon pour l'IVG, Comité ivryen pour la Santé et l’Hôpital public, Comité de Vigilance des Services publics de Haute-Saône, Le Manifeste Comité St Affrique-Millau, La Case de Santé Centre de santé et Pôle Santé-Droits Toulouse, Le Village 2 santé Centre de santé communautaire à Echirolles (38), Planning familial du Nord, Planning familial Val de Marne, Solidaires Seine St Denis, Ligue des Droits de l'Homme Loir et Cher, Ligue des Droits de l’Homme Haute Garonne, Sud Santé Sociaux Haute Garonne, Sud Santé Sociaux Seine St Denis, Union Départementale Interprofessionnelle des Retraités Solidaires Haute Garonne- Union Syndical Départementale Santé Action sociale CGT du Rhône
Organisations politiques : ENSEMBLE !, Les Ecologistes-EELV, France Insoumise, Gauche démocratique et Sociale, Gauche écosocialiste, Génération.s, Mouvement des progressistes, Parti Communiste Français, Parti Communiste des Ouvriers de France, Parti de Gauche, Nouveau Parti Anticapitaliste
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