VISION APOCALYPTIQUE DE LA JUNGLE DE CALAIS APRÈS UNE ATTAQUE DE LA POLICE AUX GAZ LACRYMOGÈNES


http://www.nerves.eu/vision-apocalyptique-dans-la-jungle-apres-une-attaque-de-la-police-au-gaz-lacrymogenes/

 

La bande des 100m sur la Jungle de Calais, sous les gaz lacrymogènes et flash-balls. Dans la nuit du 18 au 19 janvier, une nouvelle offensive des forces de l'ordre dans la Jungle de Calais, a provoqué la diffusion d'images saisissantes. ©Isabelle Enscred


Mobilisation à Calais le 23 JANVIER!


URGENCE CALAIS : LE 23 JANVIER  TOUTES ET TOUS AU CÔTE DES MIGRANT-E-S !

Alors que le Nord littoral voit de développer de nouveaux campements de plusieurs centaines d’habitantEs et que celui de Grande Shyntes en compte déjà plus de 3000, la préfecture du Pas de Calais soutenue par l’OFPRA  et le gouvernement ont entamé  depuis lundi leur offensive de démantèlement  de la « jungle » de Calais.

Annoncé jeudi 8 janvier par le directeur de l’OFPRA  lors d’une réunion sur la « jungle », le démantèlement a commencé dés lundi. Les intentions des autorités sont claires : réduire le campement  à 2000 personnes au maximum dans une zone ultra sécurisée, et disperser le reste des habitants aux quatre coins de la France dans des « centres d’accueils et d’orientation ».  celles et ceux qui refuseraient l’ultimatum et voudraient s’entêter à rejoindre l’Angleterre seront impitoyablement chassés et placés en centres de rétention. A ce jour, seules 144 migrantEs se sont portés volontaires pour intégrer l’horrible camp de concentration qu’on leur a généreusement mis à disposition. Entourés d’un haut grillage (encore un!) les 125 containers, sans eau, sans chauffage, sans toilettes, et où il sera interdit de faire de la cuisine ne seront accessibles que par un système de détection digitale.

Un harcèlement policier permanent !
La stratégie policière en œuvre pourrait se résumer en une formule : rendre la vie impossible aux migrantEs. La semaine passée, pendant trois nuits d’affilées,  CRS et gendarmes ont déversé plusieurs centaines de grenades lacrymogènes au beau milieu des tentes. Le sénario est toujours le même : des migrants tentant de rejoindre le centre ville sont provoqués par des « calaisiens en colère », les flics  repoussent les migrants à l’entrée du camp et arrosent celui-ci pendant plusieurs heures. Ces exactions  ont fait l’objet de plusieurs articles et reportages dans les médias locaux qui ont également  dénoncé la présence devenue permanente de nervis fascistes  armés de bâtons qui n’hésitent pas à accompagner les forces de l’ordre  dans leurs actions.  Ajoutons s’il en était besoin que la gendarmerie vient d’être dotée de 3 blindés flambant neuf ...sans doute pour améliorer le dialogue avec les habitantEs de la jungle et leurs soutiens...

Faire grandir la mobilisation
Face à une situation qui ne fait que se dégrader, le cadre unitaire parisien regroupant de nombreuses organisations, associations, partis et syndicats ont décidé de faire du 23 janvier une journée de mobilisation de soutien aux migrantEs à Calais. Le même jour, une grande manifestation est organisée par les antiracistes grecs à  la frontière gréco turc d’Evros. Stand up to racism au Royaume Uni entend pour la troisième fois manifester avec nous au côté des migrantEs à Calais.
Cette journée internationale de mobilisation sera une nouvelle occasion de dénoncer l’Europe forteresse et les conditions de vie inadmissibles qui sont faites aux migrantEs et réfugiéEs.

RETENEZ VOTRE PLACE...C’EST URGENT !!!
A 10 jours de notre manifestation sur Calais, il nous faut remplir les cars et évaluer au plus juste le nombre de places dont nous avons besoin. Pour cela, voici les deux adresses parisiennes où vous pouvez vous rendre pour payer votre place :

     Librairie Lady long solo 38 rue Keller M° Voltaire de 17h00 à 19h00
     Librairie La brêche 27 rue Taine M° Daumesnil de 13h00 à 20h00

Le prix du voyage est de 30 euros et les chèques doivent être libellés à l’ordre de DIEL.
S’il vous est impossible de vous rendre à Calais mais que vous soutenez l’initiative, vous pouvez contribuer à financer l’événement, ce qui nous permettra de subventionner les voyages des migrantEs parisiens. S’il reste de l’argent nous le donneront directement aux réfugiés de Calais.
Le départ se fera à 8h30 M° Porte de la Chapelle. Retour dans la soirée.


Les containers de la honte


Présenté comme « humanitaire », le nouveau camp de Calais est entouré d’un enclos, vidéo-surveillé, contrôlé par un système biométrique, sans eau, ni douche, ni possibilité de cuisiner. Les réfugiés disent qu’il ressemblent à une prison et beaucoup refusent d’y aller. Ils ont raison : derrière ces rangées de containers chauffés se dessine un piège sécuritaire.
 
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Quelles initiatives pour aider les migrants en France ?


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/09/04/quelles-initiatives-pour-aider-les-migrants-en-france_4746342_3224.html#i0VbGaLuUzXdp8xP.99 

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 La photo du jeune Aylan, 3 ans, mort noyé en tentant de gagner l’Europe, a suscité un émoi international et donné un visage aux milliers de migrants qui affluent depuis la Méditerranée. En France, l’opinion publique semblait encore très récemment réticente à l’accueil des migrants (à 56 % selon un récent sondage) mais de nombreux citoyens cherchent des moyens d’agir. De la simple pétition à l’accueil d’un migrant chez soi, l’action peut prendre diverses formes.

Lire aussi : En France, de timides élans citoyens en direction des réfugiés

Pétitions en ligne

C’est la démarche la plus immédiate pour faire entendre sa voix aux décideurs politiques. Plusieurs pétitions circulent sur Internet. L’une des dernières en date, intitulée « Nous voulons accueillir des réfugiés », a été lancée le 1er septembre par la Vague citoyenne – un mouvement né dans le sud-ouest de la France –, a déjà recueilli plus de 16 000 signatures. Une pétition, adressée aux chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne (UE), « Pour que cesse la honte en Europe », a rassemblé 460 000 personnes depuis juillet. D’autres textes se focalisent sur des sujets plus spécifiques, comme l’aide médicale aux migrants de Calais par exemple.

Rassemblements citoyens

A la suite d’un appel sur Facebook sous la bannière « Pas en notre nom » , quelques milliers de personnes ont organisé des rassemblements samedi 5 septembre à Paris, à Nantes, à Lyon et dans plusieurs autres villes pour exprimer leur solidarité avec les migrants.

D’autres rassemblements sont annoncés notamment dimanche 13 septembre à Rennes et Marseille.

Dons aux associations et aux ONG

Dans les pays d’origine des migrants, sur les parcours qu’ils empruntent ou dans leur pays d’accueil, les migrants sont aidés par de nombreuses associations et organisations non gouvernementales (ONG) déjà très bien structurées, mais qui ont besoin pour fonctionner de recevoir de l’argent privé. En France, les dons donnent droit à des réductions d’impôts allant de 66 % à 75 % de la somme versée.Présente à la fois au niveau international et dans chaque ville de France, la Croix-Rouge intervient en situation d’urgence et dans l’accompagnement de long terme, sanitaire et social. Caritas (Secours catholique en France) développe aussi une mission internationale d’aide aux migrants.Sur les questions de santé, Médecins du monde et Médecins sans frontières agissent également dans les pays d’origine, sur les routes de migration (notamment en Méditerranée) et en France. Pour aider plus spécifiquement les enfants, on peut adresser ses dons à l’Unicef ou à l’ONG Save the Children, présente dans plusieurs pays d’Europe.Plusieurs ONG ou associations se consacrent davantage à l’aide aux réfugiés ou aux demandeurs d’asile : le Haut-Commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR) au niveau international, France Terre d’asile, la Cimade, le Gisti…

Dons en nature ou bénévolat

Spontanément, en voyant la détresse des migrants, de nombreux citoyens cherchent à offrir de la nourriture, des vêtements ou divers objets qui ne sont pas toujours utiles. « La générosité est importante, mais elle doit s’organiser pour ne pas se disperser ou rester un feu de paille », avertit Pierre Henry, porte-parole de France Terre d’asile, qui conseille par exemple de se renseigner auprès des associations locales ou des centres d’accueil des demandeurs d’asile, présents sur tout le territoire français, pour évaluer leurs besoins.

De même, lorsqu’on souhaite offrir de son temps en devenant bénévole, le plus efficace est de s’adresser aux antennes locales des ONG citées ci-dessus. Plusieurs types de profils sont recherchés en fonction des missions : distribution de nourriture, interprétariat, cours de français, accompagnement dans les démarches administratives et conseil juridique… Mais Pierre Henry met en garde : « Le bénévolat est un engagement dans la durée. »

Hébergement

Pour éviter que les migrants dorment dans la rue alors que les centres d’hébergement sont saturés, des initiatives, encore modestes, proposent aux citoyens de les accueillir chez eux. Inspirée de l’organisation allemande Refugees Welcome, le mouvement Singa, soutenu par le HCR, vient de lancer un réseau d’hébergement des réfugiés chez l’habitant, baptisé CALM (Comme à la maison). Cet « Airbnb des migrants » qui met en relation des réfugiés mal logés ou sans domicile et des particuliers pour « quelques jours, quelques semaines et quelques mois » affirme avoir reçu 500 propositions en quelques jours.

Lire aussi : La plate-forme numérique CALM connecte réfugiés et bénévoles

Le Service jésuite des réfugiés (JRS) a mis en place une initiative équivalente baptisée « Welcome ». Le principe est d’accueillir un réfugié dans sa famille pendant une durée déterminée (généralement quatre semaines). Le réseau est présent dans 17 villes. « Nous avons eu des centaines d’appels depuis avant-hier », explique Michel Cros, du JRS, qui insiste sur la dimension « amicale » et « humaine » de l’accueil, ainsi que la nécessité d’être situé assez près des préfectures, pour que le demandeur d’asile puisse effectuer ses démarches. Pour les personnes qui craignent de se lancer dans un engagement lourd, il est possible d’accueillir quelqu’un le temps d’un repas, d’un week-end ou pour des vacances.

Enfin, les personnes disposant d’un logement vacant peuvent le mettre à disposition des demandeurs d’asile en passant par un dispositif Solibail, qui propose un loyer modique mais assuré.


Un camp humanitaire à Grande-Synthe dans quatre semaines


 
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Un camp humanitaire verra le jour dans quatre semaines à Grande-Synthe (Nord), dans la banlieue de Dunkerque. Il remplacera ce que le maire, l’écologiste Damien Carême, appelait lui-même « le camp de la honte ». L’Etat, qui réservait son avis sur l’installation d’un campement aux normes internationales sur un espace inoccupé par la commune, a finalement donné son aval, lundi 11 janvier, à l’issue d’une réunion des services de la préfecture, du maire de Grande-Synthe et des équipes de Médecins sans frontières (MSF).

« L’Etat prend acte de la proposition que nous lui avons faite de déplacer les populations migrantes vers un espace plus digne et ne s’oppose pas au déménagement », rappelle le maire à l’issue de cette énième réunion. Depuis le début du mois de janvier, les rencontres se sont succédé, l’Etat demandant que la mairie et MSF s’engagent par écrit à sécuriser le lieu.

Travail de préparation engagé depuis l’automne

Face à l’urgence de la situation – campement dans la boue et les flaques d’eau regroupant près de 3 000 migrants, dont beaucoup de familles avec des jeunes enfants –, les logisticiens de MSF n’ont pas attendu ce feu vert pour travailler leur sujet. C’est l’association humanitaire qui est à la manœuvre et non l’Etat. Mais MSF avait besoin de l’aval étatique pour lancer les premiers coups de pelle sur le terrain.

Une équipe d’une dizaine de personnes travaille à l’élaboration de ce lieu qui pourra accueillir 2 500 personnes. Depuis l’automne, date à laquelle le maire de Grande-Synthe l’a sollicitée, cette équipe a pris connaissance du lieu et étudié les meilleures alternatives.

Mettant en œuvre en France les mêmes compétences que celles déployées dans les zones de catastrophe ou de guerre, MSF va construire en quatre semaines un village de tentes (500 chauffables pour 5 personnes chacune), avec des blocs sanitaires et un espace où les médecins de l’association, ainsi que ceux de Médecins du Monde (MdM) pourront consulter.

Par comparaison, l’Etat a annoncé le 30 août, par la voix du premier ministre Manuel Valls, la création de 1 500 places d’hébergement à Calais (ville voisine de 30 km) et n’est en mesure d’ouvrir les premières qu’aujourd’hui.

300 places d’hébergement d’urgence débloquées

Entre 2 500 et 3 000 personnes en attente d’un passage pour la Grande-Bretagne campent actuellement à Grande-Synthe. Ce sont très majoritairement des Kurdes. En provenance de Syrie, d’Irak ou d’Iran essentiellement, beaucoup ont déjà rémunéré un passeur pour les aider à franchir la frontière maritime.

Depuis la fin de l’automne, ils vivent dans la boue, car l’augmentation de leur nombre cet été les a repoussés au sein d’une zone inondable. Par ailleurs, ils dorment sous des tentes non protégées, car les forces de l’ordre empêchent l’introduction sur le lieu de matériel de construction.

Depuis que les premiers froids arrivent, les équipes humanitaires craignent les hypothermies. Pour répondre à cette urgence extrême, le préfet du nord a débloqué, mercredi 6 janvier, 300 places d’hébergement d’urgence pour les plus vulnérables.


Danielle Sutra
14 rue Porte en Rivière
09600 Laroque d'Olmes.

 

IMPORTANT INFOS

 

1)Délit de solidarité : le guide est là !

ou comment apporter de l'aide face aux situations multiples

http://www.delinquantssolidaires.org/item/delit-de-solidarite-le-guide

 

2)ET AUSSI UNE PETITION POUR PROTESTER CONTRE L EXPULSION DES ENFANTS SCOLARISES/

https://www.change.org/p/jean-michel-blanquer-ministre-de-l-education-nationale-nous-d%C3%A9clarons-notre-%C3%A9cole-zone-d-enfance-prot%C3%A9g%C3%A9e/u/25826796?cs_tk=Ah9a94TNVrapPCUMYF4AAXicyyvNyQEABF8BvBjJNUUhPcFkNqkFFpgjZtc%3D&utm_campaign=c18aac22179a42708296ec9a8a4070b1&utm_content=initial_v0_2_0&utm_medium=email&utm_source=petition_update&utm_term=cs

 Cette initiative a été prise par un collectif de parents et de professeurs à Rennes suite à l'expulsion par charter de familles géorgiennes le 4 octobre dernier. Je vous mets également le lien de leur site: https://www.zoneenfanceprotegee.fr/

3) L’EUROPE EST EN GUERRECONTRE UN ENNEMI QU’ELLE S’INVENTE : FRONTEX EXIT

4)Adhérer à l'association 100 pour un toit pour aider à l'hébergement des déboutés : cliquez ici

5)ET TOUJOURS LE GISTI

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