"GUERRE AUX FRONTIÈRES UNE BATAILLE COLONIALE"
L'ACAT soutient le film "En route pour le milliard "de Dieudo Hamadi
Exposition, Conférences et Tables Rondes au Carla-Bayle
Exposition Par Pur Par Hasard de Céline Gaille
Un projet photographique en collaboration avec les géographes Christophe Imbert et William Berthomière
L'Ariège offre depuis longtemps la possibilité à des personnes venues d'ailleurs d'occuper une place dans son paysage social et géographique. Leurs vies sont marquées par l'invention et l'adoption de principes contournant les critères normés de l’habitat, de l’agriculture et de l’accueil. Travailler à produire la compréhension de l’évolution des sociabilités dans le monde rural constitue l’un des objectifs que se sont mutuellement donnés la photographe Céline Gaille et deux chercheurs du projet de recherche CAMIGRI, Christophe Imbert et William Berthomière. À partir des objectifs scientifques du projet CAMIGRI visant à décrire les caractéristiques des dynamiques migratoires contemporaines que connait le monde rural, ce collectif a choisi d’engager une réfexion partagée à partir de son terrain de recherche ariégeois, marqué par une tradition hospitalière et représenté comme une « terre des possibles ». C’est la dimension discrète de la présence, dont l’entièreté des traits échappent bien souvent aux méthodologies classiques, qui fait ici l’objet d’un dialogue entre recherche et photographie : demandeurs d'asile, néo-ruraux de différentes nationalités et “bobos” ruraux, militants et défenseurs d'une cause, retraités (re)venus de la ville... Il apparaît que ce peuplement en mouvement produit un tissu où se croisent des aidants, des familles, des communautés autour de l'habitat, de l'agriculture, du tourisme et des politiques d'accueil des migrants. L'apport d'un regard photographique singulier au cours d'un road trip effectué sur un temps long et en décalé par rapport au travail des chercheurs, fait d'allers-retours, d'explorations et de rencontres récurrentes pour la photographe permet sans aucun doute de révéler les forces en présence, au sens premier de l'expression : la force des présences, à travers des portraits, des apparitions, des situations, des changements inopinés. Dès janvier 2019, des échanges nourris entre la photographe et les géographes, préalables aux premières rencontres ont donné des contours à ces galaxies humaines dispersées dans une vaste nature. Au bout de plusieurs semaines d'observation et de dialogue, il semble que ces expériences migratoires revêtent une part de volonté absolue mélangée à une forme d'incertitude palpable : le regard y décèle plutôt la mobilité et le détachement dans l'ancrage, le contraire en somme d'un voyage qui s'arrête. On n'aperçoit jamais le bout de la route, mais toujours des nouveaux chemins qui se dessinent. C'est une approche sensible qu'a choisie la photographe Céline Gaille, l'engageant ainsi dans la sphère intime et subjective de ces familles, groupes ou individus. Le dialogue Art et Science trouve ici un espace d'expression et de représentation où archives et outils de réfexion sont intégrés au matériau sensible. En effet, les images documentaires, les diaporamas et les cartes des géographes sont issus d'un travail de recherche au long cours démarré en 2017 par les géographes, rejoints par la photographe en 2019, sur la dynamique des migrations internationales dans les campagnes françaises, porté par le projet CAMIGRI / CNRS et fnancé par l'ANR. Céline Gaille, Photographe membre du Studio Hans Lucas - http://www.celinegaille.com William Berthomière, Chercheur CNRS, UMR PASSAGES Christophe Imbert, Professeur à l’Université de Rouen-Normandie, UMR IDEES Pour plus d’informations sur le projet CAMIGRI : https://camigri.hypotheses.org
Afghanistan : la communauté internationale a un rôle décisif à jouer pour éviter une nouvelle tragédie
Manifestation le samedi 12 juin à 10h30 allée de villote Foix Contre les idées d'extrême droite, le racisme et pour les libertés
Pour faire face aux attaques incessantes contre les libertés individuelles et collectives et au climat de racisme ambiant, plus qu’alarmant, un large éventail d’acteurs de la société civile regroupant des syndicats, des associations et des médias, ainsi que des organisations politiques de gauche, appellent à une journée de manifestations le samedi 12 juin.
Depuis maintenant plusieurs mois nous constatons un climat politique et social alarmant. S’allier avec l’extrême droite ou reprendre ses idées ne constituent plus un interdit. Les propos et actes racistes et sexistes au travail et dans la vie se propagent. Les attaques contre les libertés et les droits sociaux s’accentuent gravement. Dans ce contexte politique, économique, social et sanitaire les injustices explosent et génèrent une forte misère sociale.
Plusieurs lois liberticides organisent une société autoritaire de surveillance et de contrôle qui empêcheraient d’informer sur des violences policières, déjà trop importantes. De plus, si certaines de ces lois stigmatisent une partie de la population en raison de sa religion, d’autres en ciblent en raison de leur activité militante.
Comme les signataires de l’appel pour les libertés et contre les idées mortifères de d’extrême droite, nous ressentons toutes et tous l’urgence de construire une réponse forte et unitaire qui dessine l’alliance des libertés, du travail et d’un avenir durable.
Face à ce climat de haine, raciste et attentatoire aux libertés individuelles et collectives, nous avons décidé collectivement d’organiser le samedi 12 juin une première grande journée nationale de manifestation et de mobilisations qui se déclinera localement.
Cette journée fait partie des initiatives unitaires qui se multiplient. D’ores et déjà, nos organisations syndicales, politiques, associations, collectifs, signataires de l’appel, ont décidé de co-construire ce combat dans la durée.
Danielle Sutra
14 rue Porte en Rivière
09600 Laroque d'Olmes.