Action par e-mail Grèce: les réfugiés doivent d’urgence être protégés face au Covid-19


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Alors que le monde entier est confronté à la crise causée par le Covid-19, les risques pour les réfugiés et réfugiées sur les îles grecques se multiplient. Des milliers de personnes, dont des enfants, des personnes âgées, de personnes atteintes de maladies chroniques, des femmes enceintes ou encore des personnes handicapées, y sont piégées dans des conditions de surpopulation alarmantes. Aujourd'hui, ces personnes sont également menacées par la pandémie du Covid-19, dont les conséquences pourraient être dramatiques pour elles.
 

Appel de médecins européens: placez les réfugiés des îles grecques en sécurité


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 https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/310320/appel-de-me-decins-europe-ens-placez-les-re-fugie-s-des-i-les-grecques-en-se-curite
31 MARS 2020 | PAR LES INVITÉS DE MEDIAPART
À l'initiative de médecins néerlandais, près de 30 000 citoyens - dont 5000 médecins-  européens lancent un appel à tous les dirigeants de l'Union Européenne pour sauver les réfugiés du camp de Mória. « Si l'Europe détourne maintenant le regard, cette situation peut se transformer en catastrophe médicale, qui peut avoir un effet fatal sur les normes et les valeurs du système de santé européen. »  

Nous, médecins d'Europe, appelons les dirigeants de nos gouvernements et de l'Union Européenne à mettre immédiatement les réfugiés actuellement en Grèce en sécurité.

Ces dernières années, les camps de réfugiés dans les îles grecques sont devenus sur-peuplés. L'épidémie de Coronavirus qui menace d'arriver dans les camps aura des conséquences catastrophiques pour les réfugiés, pour le peuple grec et le reste de notre société Européenne.

Il est illusoire de croire qu'une épidémie de Coronavirus dans ces camps puisse être contrôlée. Au total, 40 000 personnes vivent sur quelques kilomètres carrés dans les camps. Il ne reste que quelques médecins. Les nombreux enfants et adultes sont déjà en proie à des traumatismes physiques et mentaux.

Si l'Europe détourne maintenant le regard, cette situation peut se transformer en catastrophe médicale, qui peut avoir un effet fatal sur les normes et les valeurs du système de santé européen.

Contre cela, nous devons protéger les réfugiés, le peuple grec qui est pris au piège depuis des années et l'ensemble de notre population Européenne.

Nous, médecins, avons prêté serment dans lequel nous nous engageons à fournir des soins médicaux à chaque individu, indépendamment de sa personne et de son origine. En tant que médecins européens, nous nous engageons à faire tout notre possible pour prévenir cette catastrophe médicale.

Les dirigeants de l'Union européenne ont également fait une promesse il y a quatre ans : chaque pays accueillera un nombre déterminé de réfugiés de Grèce et de Turquie. Aucun pays de l'UE n'a respecté cet accord. Il ne suffit pas de déplacer les réfugiés vers des camps sur le continent grec ; ces camps sont également surpeuplés.

Nous faisons appel à tous les dirigeants de l'UE à honorer l'accord conclu en 2016 et à accueillir des réfugiés dans leur pays conformément aux accords conclus précédemment pour prévenir cette catastrophe médicale sur le territoire européen.

Cette pétition originaire des Pays-Bas a commencé le 24 mars 2020. Elle est déjà signée par des milliers de médecins européens.

Accédez à https://www.sosmoria.eu et signez également.

Parmi les 30 000 signataires :

Le Docteur Louise Gunning-Schepers, professeur Université d'Amsterdam et fondatrice de l'Association européenne de santé publique (EUPHA)
Gerlach Cerfontaine, président de l'Association des professionnels médicaux néerlandais (www.vvaa.nl)
Le Docteur Maria Van Den Muijsenbergh, professeur Radboud UMC
Le Docteur Ivan Wolffers, professeur émérite d'Amsterdam UMC


Face à la pandémie, retournons la « stratégie du choc » en déferlante de solidarité ! »


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Une initiative à soutenir sans retenue, à s’approprier, à faire circuler

Face à l’ampleur du bouleversement provoqué par la pandémie Covid-19, près de 230 médecins, infirmiers, réanimateurs, paysans, artistes, chercheurs, scientifiques, syndicalistes, éditeurs et autres personnalités appellent à l’entraide et à l’auto-organisation dans cette période de confinement : « Il n’y aura pas de “sortie de crise” sans un bouleversement majeur de l’organisation sociale et économique actuelle »

Depuis une semaine la France est entrée dans une nouvelle réalité vertigineuse. Le Covid-19 n’est plus une « petite grippe », selon nos gouvernants, mais la « pire crise sanitaire depuis un siècle ». Un choc intime qui nous fait trembler pour nos proches et toutes les personnes particulièrement fragiles. Une secousse géopolitique qui fait s’effondrer la mondialisation néolibérale comme un château de cartes. 2019 avait été une année d’incendies ravageurs en Australie, Amazonie et ailleurs, et d’immenses soulèvements populaires. 2020 a d’ores et déjà les traits d’une paralysie totale, une crise systémique majeure.

Cette pandémie achève de rendre irrespirable la vie dans un système politique et économique délirant, néfaste, mais surtout inutile au moment où un immense besoin de soin se fait sentir. Après être resté attentiste pendant un mois et demi, Emmanuel Macron a promis, pour ne pas perdre la face, que « l’État paiera [...] quoi qu’il en coûte ». La « mobilisation générale » est décrétée. « Nous sommes en guerre », paraît-il, contre un « ennemi invisible ».

Face à cette rhétorique militariste, nous affirmons une autre logique. À « l’union nationale » nous préférons l’entraide générale. À la guerre, nous opposons le soin, de nos proches jusqu’aux peuples du monde entier et au vivant. En France, comme dans les autres pays, nous allons tenir ensemble pour faire face à l’épidémie. Nous allons transformer l’isolement imposé en immense élan d’auto-organisation et de solidarité collective.

Avec nos voisin-e-s, nos ami-e-s, nos familles, nos proches, nos collègues ; dans nos immeubles, nos rues, nos quartiers, nos villes et nos villages ; notamment en utilisant les réseaux sociaux, nous allons construire l’entraide à la base. Pour aider les plus fragiles qui ne peuvent pas sortir à obtenir de la nourriture. Pour garder les enfants de celles et ceux qui doivent continuer de travailler. Pour partager des informations vérifiées sur la situation. Pour se donner des nouvelles et se réconforter dans cette situation déchirante. Pour soutenir les plus précaires dans leurs luttes pour vivre. Pour faire face à une crise économique, bancaire et financière qui s’annonce dévastatrice malgré les annonces faussement rassurantes des banques centrales. En restant chez nous pour le moment, mais dans la rue dès que possible.

Face à l’ampleur du bouleversement, même Emmanuel Macron appelle à « innover dans la solidarité ». Mais nous ne sommes pas dupes du fameux « en même temps » : l’entraide que nous construisons n’est pas l’auxiliaire d’un État néolibéral défaillant. Elle ne sera pas le cheval de Troie d’une future « stratégie du choc » à base de télétravail, de « volontariat citoyen » dans des services publics détruits, et de poursuite dans la destruction des acquis sociaux au nom de « l’état d’urgence sanitaire ».

Notre solidarité est celle du peuple, de ceux d’en bas, qui se serrent les coudes pour survivre et pour vivre dignement. Elle n’a rien à voir avec celle des élites mondiales – facilement dépistées, elles -, qui se retranchent dans leurs palais dorés, protégés et désinfectés pendant que les soignant-e-s sont « au front » sans moyens et fabriquent leurs propres masques de protection en prenant tous les risques.

Pendant que les travailleurs-euses et instituteurs-trices gardent leurs enfants, sans consigne officielle pour se protéger, s’exposant à une contamination. Pendant que les plus précaires, les sans logis, sans papiers, sans réseaux sociaux, les intérimaires sans chômages partiels, les « indépendants » contraints au travail en danger ou sans activité, seront encore plus frappé-e-s par la crise. Pendant que les « déjà confiné-e-s », les migrant-e-s enfermé-e-s en centres de rétentions et les prisonnier-e-s voient leur situation encore aggravée.

 

Jamais l’alternative n’a été si claire, le scandale si palpable : nous jouons notre vie pendant qu’eux gèrent l’économie.

 

L’entraide que nous allons construire s’inscrit dans le sillage du soulèvement des peuples partout dans le monde au cours des derniers mois, du Chili au Liban, de l’Algérie au Soudan. Cette vague a répandu sur la planète la nécessité de mettre nos corps en jeu. Le Covid-19 rend indispensable, pour l’heure, leur confinement. Mais révolté-e-s ou confiné-e-s, nous mourrons d’un système qui recherche le profit et l’efficacité et pas le soin, le pouvoir et la compétition et pas l’entraide.

Cette épidémie ravageuse n’est pas une simple réalité biologique. Elle est amplifiée par les politiques néolibérales, la destruction méthodique de l’hôpital et de l’ensemble des services publics. Si ce virus tue autant, c’est aussi parce qu’il n’y a plus assez de soignant-e-s et de lits, pas assez de respirateurs ou parce que l’hôpital tend à devenir une entreprise à flux tendu. Et si nous applaudissons chaque soir à 20h les soignant-e-s, c’est aussi pour contenir notre colère contre les gouvernant-e-s qui savaient que la tempête arrivait depuis deux mois sans rien faire.

Nous appelons donc à renforcer la solidarité et l’auto-organisation pour faire face à la pandémie et la crise systémique, partout où c’est possible, sous toutes les formes imaginables, tout en respectant la nécessité absolue du confinement pour freiner la propagation. Plus particulièrement, nous appelons à rejoindre le réseau de solidarité auto-organisé #COVID- ENTRAIDE FRANCE (https://covid-entraide.fr/) qui se constitue dans des dizaines de lieux depuis une dizaine de jours. Nous invitons à créer des groupes d’entraides locaux en ligne et sur le terrain, de notre hameau à notre village, de notre immeuble à notre ville. Nous appelons à recenser les centaines d’initiatives qui se créent à travers une cartographie collaborative (https://covidentraide.gogocarto.fr).

Ne restons pas sidéré-e-s face à cette situation qui nous bouleverse, nous enrage et nous fait trembler. Lorsque la pandémie sera finie, d’autres crises viendront. Entre temps, il y aura des responsables à aller chercher, des comptes à rendre, des plaies à réparer et un monde à construire. À nous de faire en sorte que l’onde de choc mondiale du Covid-19 soit la « crise » de trop et marque un coup d’arrêt au régime actuel d’exploitation et de destruction des conditions d’existence sur Terre. Il n’y aura pas de « sortie de crise » sans un bouleversement majeur de l’organisation sociale et économique actuelle.

Il y aura un avant et un après. Nous sommes pour l’instant confiné-e-s, mais nous nous organisons. Et, pour sûr, nous reprendrons les rues, les jardins, les outils de travail, les moyens de communication et les assemblées, ensemble.

La stratégie du choc doit s’inverser. Cette fois-ci le choc ne servira pas à affermir le contrôle, le pouvoir central, les inégalités et le néolibéralisme, mais à renforcer l’entraide et l’auto-organisation. À les inscrire dans le marbre.
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INFOS :

Site internet : https://covid-entraide.fr
Inscrivez votre groupe local ici :
Contact : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.%20%E2%80%A8" class="spip_mail">mailto:Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.%20%E2%80%A8">Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.%20%E2%80%A8

LIEN VERS LA PÉTITION : https://covid-entraide.fr/signe-la-petition-pour-lentraide/

Signature pour les associations et organisations : merci d’envoyer votre signature à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.(en précisant l’organisation dans l’objet du mail)


Communiqué des organisations de la Marche des Solidarités


https://blogs.mediapart.fr/marche-des-solidarites/blog/180320/marche-du-21-mars-communique-de-la-marche-des-solidarites

 

Pour stopper le coronavirus il faut lutter contre le racisme

Dans le contexte créé par l’épidémie du coronavirus et les interdictions de manifestations annoncées par Emmanuel Macron, la Marche des Solidarités du 21 mars est reportée à une date ultérieure.

Ce n’est pas sans colère que nous prenons cette décision tant le traitement de la crise sanitaire par le pouvoir ne fait que renforcer l’urgence de lutter pour les revendications portées par la Marche des Solidarités.

Car là où l’urgence sanitaire imposerait la fermeture des centres de rétention, la régularisation des sans-papiers et donc l’accès aux soins gratuits pour toutes et tous, le rétablissement des lieux d’organisation de la solidarité collective dans les foyers, l’hébergement décent de tous ceux et celles qui sont à la rue, Emmanuel Macron et le gouvernement renforcent au contraire toute leur offensive raciste et sécuritaire.

Après avoir accéléré la casse du système public de santé, dans la lignée de ses prédécesseurs, Macron a semblé découvrir il y a quelques jours que la solidarité a un sens.

On parle de solidarité mais, aux frontières de l’Europe, on repousse les migrants à la mer, quand on ne les tue pas directement, en Grèce, sans se soucier de leur état de santé.

On parle de solidarité et de mesures barrières, notamment de « distanciation sociale ». Mais dans les CRA, on entasse les migrants les uns sur les autres, dans des conditions sanitaires et d’hygiène déplorables. Il faut fermer les CRA (Centre de Rétention Administrative), libérer les détenuEs et leur proposer un hébergement décent.

On parle de solidarité, mais combien de jeunes mineurs, de femmes, de bébés, d’enfants sont dans la rue, ou dans des camps de fortune que l’on détruit quotidiennement, victimes des expulsions et de la chasse aux migrantEs, exposéEs sans prévention ni protection au virus. Personne ne doit rester à la rue.

On parle de solidarité mais quid des travailleurs sans papiers payés au lance pierre sans aucune garantie du maintien de leur salaire de misère.

On parle de solidarité, mais combien de familles immigrées sont entassées dans des logements trop petits, parfois insalubres, avec des conséquences qui seront dramatiques en cas de confinement, et pour les enfants pour qui l’école via internet sera tout simplement irréalisable. 

Le coronavirus ne connait ni les frontières ni les différences d’origine ou de religion.

Pour stopper le coronavirus comme pour stopper la dérive raciste et sécuritaire du pouvoir nous n’attendrons pas des centaines de nouveaux mortEs ou la fin de la phase exponentielle. Nous reportons la Marche des Solidarités du 21 mars mais pas la lutte, plus urgente et actuelle que jamais, pour la liberté de circulation et d’installation, la fermeture des centres de rétention ou l’arrêt des contrôles au faciès et des violences policières.

Nous nous réjouissions de la mobilisation pour le 21 mars. Aux cortèges prévus de collectifs de sans-papiers, de comités de familles victimes des violences policières et des collectifs de lutte contre l’islamophobie, à la centaine de collectifs, associations et organisations signataires s’étaient ajouté un cortège commun d’associations turques et d’un collectif de Grecs de Paris et un cortège de la coordination de lutte dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche.

Cette dynamique doit nous permettre dans les prochains jours de trouver tous les moyens de développer la solidarité et la lutte.

Paris, le 18 mars 2020

 

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Danielle Sutra
14 rue Porte en Rivière
09600 Laroque d'Olmes.

 

IMPORTANT INFOS

 

1)Délit de solidarité : le guide est là !

ou comment apporter de l'aide face aux situations multiples

http://www.delinquantssolidaires.org/item/delit-de-solidarite-le-guide

 

2)ET AUSSI UNE PETITION POUR PROTESTER CONTRE L EXPULSION DES ENFANTS SCOLARISES/

https://www.change.org/p/jean-michel-blanquer-ministre-de-l-education-nationale-nous-d%C3%A9clarons-notre-%C3%A9cole-zone-d-enfance-prot%C3%A9g%C3%A9e/u/25826796?cs_tk=Ah9a94TNVrapPCUMYF4AAXicyyvNyQEABF8BvBjJNUUhPcFkNqkFFpgjZtc%3D&utm_campaign=c18aac22179a42708296ec9a8a4070b1&utm_content=initial_v0_2_0&utm_medium=email&utm_source=petition_update&utm_term=cs

 Cette initiative a été prise par un collectif de parents et de professeurs à Rennes suite à l'expulsion par charter de familles géorgiennes le 4 octobre dernier. Je vous mets également le lien de leur site: https://www.zoneenfanceprotegee.fr/

3) L’EUROPE EST EN GUERRECONTRE UN ENNEMI QU’ELLE S’INVENTE : FRONTEX EXIT

4)Adhérer à l'association 100 pour un toit pour aider à l'hébergement des déboutés : cliquez ici

5)ET TOUJOURS LE GISTI

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