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La Semaine de la Solidarité Internationale
La Semaine de la Solidarité Internationale, ou encore « La Semaine » est un événement fédérateur national mobilisant depuis 19 ans la 3ème semaine de novembre, des milliers de personnes sur tout le territoire français, à la rencontre de ceux et celles qui, sans connaître forcément ce que représente la "solidarité internationale" et le « développement durable », s'interrogent sur la marche du monde et les moyens d'agir ici pour plus d'équité, de justice et de solidarité partout. La Semaine est, depuis l'édition 2001, l'événement français de la Global Education Week (Semaine de l'éducation à la citoyenneté mondiale), organisée par le Centre Nord-Sud du Conseil de l'Europe.
"DroitS à l'essentiel" a été choisi comme slogan de la Semaine. En effet, les droits de l'Homme, ou droits humains, constituent une référence incontournable pour évoquer les pratiques de solidarité. Universels et inaliénables, le respect des droits des personnes et des peuples doit être une condition et un objectif pour toute action de solidarité internationale ou d'aide au développement.
Organisée par le CROSI : http://www.crosi.org/sensibilisation-eacsi/semaine-solidarite-internationale.html
A Foix des associations seront présentes pour présenter les actions de solidarité internationale effectuées sur notre département et particulièrement envers les réfugiés qui fuient la guerre et la misère.
Le samedi 19 novembre à partir de 14h dans la salle Jean Jaurès de la mairie de Foix.
Non aux mensonges sur la réalité des migrants ou à l'indifférence
Oui à la solidarité, à l'echange et à la diversité
Venez nombreux
Je soutiens les exilés à la rue à Paris
Depuis le 3 août 2016, des centaines de demandeurs d’asile contraints de vivre à la rue ont été interpelés par la Préfecture de police de Paris, au lieu d’être mis à l’abri.
https://www.acatfrance.fr/actualite/je-soutiens-les-exiles-contraints-de-vivre-a-la-rue
Des opérations d’expulsion qui violent le droit d’asile
Ils sont Soudanais, Erythréens ou Afghans. A leur arrivée à Paris, des milliers d’exilés sont contraints de vivre à la rue, souvent pendant plusieurs semaines, en attendant de pouvoir enregistrer leur demande d’asile, puis d’avoir accès à une structure d’hébergement. Face à cette situation, la réponse de la Préfecture de police de Paris a été de multiplier les opérations policières, pour empêcher par tous les moyens la reformation de campements improvisés. Entre le 3 août et le 20 septembre, plus de 200 exilés ont ainsi reçu une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Parmi eux, des dizaines ont été immédiatement placés en centre de rétention administrative (CRA). Pourtant, toutes ces personnes étaient soit en demande d’asile, soit en attente de pouvoir enregistrer leur demande de protection. Ces opérations d’expulsion et les conditions de vie indignes dans lesquelles sont maintenues ces personnes, constituent des violations manifestes du droit d’asile.
Un accès très difficile à la procédure d’asile et à l’hébergement
Le droit international, européen et français impose à l’Etat d’offrir un accueil, un hébergement et un accompagnement dignes aux demandeurs d’asile et réfugiés. Il interdit également leur renvoi vers un pays dans lequel leur vie est menacée. Pourtant, dans de nombreuses villes, les délais d’attente pour enregistrer une demande d’asile peuvent prendre plusieurs mois, faute de places suffisantes, et ce bien au-delà du délai légal de 3 à 10 jours. Durant ce temps, les exilés vivent dans la rue et sont exposés au risque permanent d’être expulsés. Seule la moitié des demandeurs d’asile enregistrés bénéficie ensuite d’un hébergement, souvent après des mois d’attente.
Un manque de volonté politique
Cette situation, qui n’est pas nouvelle, témoigne des défaillances profondes de la politique d’asile française depuis de nombreuses années. Les dispositifs de premier accueil étaient déjà notoirement saturés avant la réforme de 2015, qui a étendu leurs missions mais pas leurs moyens. Et si l’Etat a créé de nombreuses places d’hébergement en deux ans, plusieurs dizaines de milliers manquent encore… Cet effort doit se poursuivre, et des solutions durables doivent être mises en place pour que la France respecte ses obligations légales.
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Danielle Sutra
14 rue Porte en Rivière
09600 Laroque d'Olmes.